Tu t’es déjà demandé comment obtenir ces magnifiques fondus et dégradés si caractéristiques de l’aquarelle ? 🌊
Le secret tient souvent dans une seule technique : le mouillé sur mouillé. C’est l’une de mes préférées, car elle combine spontanéité, imprévu et douceur. Dans cet article, je t’explique comment je l’utilise, pourquoi elle fait toute la différence, et comment t’entraîner à la maîtriser.
1. Qu’est-ce que la technique du mouillé sur mouillé ?
Le mouillé sur mouillé, ou travail dans l’humide, consiste à peindre sur une surface déjà mouillée. Il existe deux façons de faire :
- soit tu peins sur une zone encore humide d’une première couche d’aquarelle,
- soit tu humidifies d’abord ton papier à l’eau claire, avant d’ajouter la couleur.
L’effet ? Des contours flous et délicats, des couleurs qui se fondent naturellement entre elles, et parfois des textures organiques dignes d’une vraie œuvre vivante.
2. Pourquoi j’adore cette technique
Personnellement, c’est une des méthodes qui me procure le plus de liberté. J’aime observer la peinture se diffuser sans trop la contrôler — un peu comme si la nature reprenait la main.
- Elle permet de laisser parler l’eau, ce qui donne des résultats toujours uniques.
- Elle crée des ambiances douces et lumineuses, parfaites pour mes collections comme Symbiose.
- Et surtout, elle pousse à lâcher prise, un atout essentiel quand on veut peindre avec émotion.
3. Comment s’y entraîner
Pas besoin d’un sujet complexe pour débuter ! Voici un petit exercice simple :
- Peins un carré de couleur moyenne (ex. bleu cobalt ou vert olive).
- Avant qu’il ne sèche, tapote ou dépose d’autres pigments à l’intérieur.
- Joue avec des teintes plus claires, plus foncées ou même juste de l’eau.
- Observe les effets : diffusion, dégradé, fusions.
- Penche ta feuille dans différents sens pour suivre le mouvement de l’eau.
👉 Le secret : intervenir à différents stades d’humidité. Plus c’est mouillé, plus la diffusion est large. Plus c’est sec, plus les bords sont nets.
4. Crée des effets de texture
Une fois à l’aise, amuse-toi à expérimenter :
- Gros sel → crée des cristallisations intéressantes.
- Alcool → forme des auréoles lumineuses.
- Film plastique → donne des effets de marbrure ou de fissure.
Chaque test est une découverte. Personnellement, j’adore combiner ces effets pour créer des fonds poétiques ou des paysages abstraits.
5. Erreurs à éviter
- Trop d’eau → les pigments se diluent trop vite et les couleurs deviennent ternes.
- Papier de mauvaise qualité → il gondole et empêche les beaux fondus.
- Travailler trop longtemps au même endroit → tu risques de “casser” les effets naturels.
💡 Astuce : utilise toujours un papier 100 % coton et laisse le temps faire son œuvre !
Conclusion
Le mouillé sur mouillé, c’est avant tout une histoire de patience et d’écoute. Plus tu pratiques, plus tu apprends à sentir le moment parfait où poser ton pinceau. C’est une technique vivante, pleine de surprises, qui me rappelle pourquoi j’aime tant peindre à l’aquarelle.
Et toi, tu l’as déjà essayée ? Si tu veux voir comment j’applique cette méthode dans mes créations, passe faire un tour sur ma boutique MoV Artiste 💧 — mes œuvres de la collection Symbiose en sont remplies !



